jeudi 5 février 2009

Jean Gachassin, une légende du rugby bientôt à la tête du tennis français


TENNIS - Portrait du probable prochain président de la FFT...
Du tournoi des VI Nations à Roland-Garros, la trajectoire de Jean Gachassin est aussi déroutante que ses crochets d’antan. Dimanche prochain, l’ancien ouvreur du XV de France des années 60 part grand favori pour succéder à Christian Bîmes à la tête de la fédération française de tennis. Gachassin serait déjà assuré de détenir 40 des 45 sièges du comité de direction de la FFT. Depuis New-York, Yannick Noah lui a aussi apporté son soutien. «C'est ce qui pouvait arriver de mieux au tennis français», affirme un Noah dont l’inimitié envers Christian Bîmes n’a jamais été un secret.Gachassin n’a pourtant rien d’un anti-Bîmes. «Ceux qui veulent m'opposer à Jean Gachassin perdent leur temps», plastronne d’ailleurs le Toulousain dans les colonnes de «La Dépêche du Midi». Affaibli par ses démêlées judiciaires – il passera devant le tribunal en juin pour prise illégale d'intérêt et abus de confiance - l’homme fort du tennis français depuis 1993 se vante d’avoir mis sur orbite la candidature de son «ami de 40 ans». Depuis quelques mois, le Pyrénéen aurait pris ses distances. De leur amitié, le prétendant en parle au passé: «Oui, Christian a été un copain de 40 ans». Retraité et président venu au tennis sur le tard, histoire ne pas s’empâter une fois les crampons raccrochés, le «Peter Pan» du rugby français commence sa carrière de dirigeant dans son sport. « J’ai été président de Bagnère pendant cinq ans. Mais je n’étais pas d’accord avec le système de l’équipe de France et Fourroux», sélectionneur et homme fort du rugby français des années 80. Il bifurque alors vers la petite balle jaune et succède (déjà) à Christian Bîmes à la tête de la puissante Ligue Midi-Pyrénées en 1993. Il devient très vite un homme qui compte dans un tennis français où sa faconde fait merveille. A 67 ans, celui qui pensait «couler une retraite simple et paisible» après sa carrière d’huissier, s’apprête à devenir le président d’une fédération riche de plus d’un million de licenciés. L’extension de Roland-Garros - que son ex-meilleur ami n’a pu mettre en route - devrait très vite l’occuper.


Article repris dans le 20 minutes.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Jean Gachassin n'est pas vraiment "venu au tennis sur le tard" car il était tout de même classé 2/6 à 17 ans, ce qui n'est pas mal pour quelqu'un dont ce n'était pas le sport principal !!!